CAROLINE BOË
Composer - Sound artist

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anthropophony.org
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Communication : "PETIT MUSÉE VIRTUEL DE LA POLLUTION SONORE : LASONOTHÈQUE ANTHROPOHONY.ORG"

23 décembre 2021


Du 13 au 15 décembre 2021.

Journées thématiques de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence organisées en partenariat avec l’IREMAM (AMU/CNRS), le Laboratoires d’études en sciences des arts (AMU) et la Fondation Amidex.

Pendant trois jours, ces journées thématiques réunissent chercheurs, enseignants et artistes pour interroger la manière dont les dispositifs de perception et de captation organisent notre manière d’être au monde. Ces échanges aborderont les articulations étroites entre processus de perception, de production, technologies et dynamiques politiques, économiques et culturelles dans nos sociétés.

Les participants évoqueront les collaborations entre l’école d’art et les laboratoires de la Maison méditerranéenne des sciences, ainsi que la convergence récente entre Locus Sonus et l’antiAtlas des frontières.

Ces journées s’inscrivent dans le programme “La recherche par l’écoute : expérimentations artistiques et dispositifs critiques” mis en œuvre par Locus Sonus Locus Vitae (École d’art), l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (AMU/CNRS) et le Laboratoire d’études sur les arts (LESA, AMU/CNRS). Cet événement est soutenu par la Fondation Amidex et organisé par Anna Guilló, Cédric Parizot et Peter Sinclair.

SESSION 07: PARTAGER LES ESPACES D’ÉCOUTE VIRTUELS

Caroline Boë : PETIT MUSÉE VIRTUEL DE LA POLLUTION SONORE : LA SONOTHÈQUE ANTHROPOHONY.ORG


Photographie : Peter Sinclair 2021

La sonothèque collaborative anthropophony.org archive des sons de pollution sonore de faible intensité pour les dénoncer. Ces sons infimes, filtrés par notre habituation auditive (Mossberg), sont inframinces (Duchamp) et s’y intéresser relève de l’endotique (Augoyard). Avec un système de commentaires d’utilisateurs de la sonothèque, le son physique archivé est augmenté d’une dimension perceptive-communicative (Barbanti). Les commentaires montrent que, malgré un souhait de dénonciation, nous esthétisons nos perceptions.